Hébergement web au Maroc : une imminence de la souveraineté numérique

Si vous gérez un site web ou avez un hebergement web au maroc, vous êtes probablement au courant que le pays avait recensé pas moins de 577 cyber-attaques* en 2021, ciblant des secteurs gouvernementaux ou des établissements publics.

Situation alarmante qui éveilla les préoccupations de l’État et poussa le Royaume à prendre des mesures préventives pour empêcher ce genre de pratiques quelque peu orthodoxes.

Dans son édition du mercredi 29 juin, le quotidien Al Akhbar écrit que face à ce contexte particulier, le Maroc décide de verrouiller ses données sensibles par interdiction de leur hébergement dans des serveurs situés en dehors du territoire national.

Il s’agit là clairement d’une imminence liée à la souveraineté numérique du Maroc, et qui est devenue un impératif ces dernières années avec l’évolution que connaît ce secteur ainsi que l’usage quotidien de plus en plus croissant des technologies numériques dans la vie de tout un chacun.

Dans cette même optique de consolidation de cette souveraineté, le Maroc travaille actuellement sur la finalisation d’un cadre réglementaire lié à la «confiance numérique», en plus d’avoir adhéré à plusieurs conventions internationales dans ce domaine.

Plusieurs textes ont déjà été promulgués dans ce sens, tandis que d’autres devraient l’être prochainement.

La loi n°05-20 relative à la cybersécurité et son décret d’application n° 2-21-406 a en effet pour objectif, d’une part, de protéger les informations et les infrastructures d’importance vitale, et d’une autre, empêcher l’hébergement et le stockage de données sensibles en dehors du territoire national.

Le texte détaille également les conditions techniques et réglementaires, dans le but de sécuriser les systèmes d’information des organismes et des établissements publics menacés par les risques cybernétiques.

Dès lors, Nindohost s’est rapidement intégré dans ce nouveau contexte, et déploya spécialement pour la cause des formules d’hébergement web au Maroc pour accompagner ses clients dont l’urgence d’adhérer à cette nouvelle exigence s’avérait prépondérante. 

La même source ajoute aussi que les parties concernées, en l’occurrence la Direction générale de la sécurité des systèmes d’information (DGSSI), à travers le Centre de vigilance, de surveillance et de réponse aux attaques informatiques, surveille, intercepte et répond aux attaques informatiques susceptibles d’affecter la sécurité des systèmes d’information de l’État.

Ladite Direction coordonne ainsi, le cas échéant, la réaction à ces événements via le lancement des alertes et des avertissements, sans oublier la gestion des incidents.

* Déclaration M. Abdellatif Loudiyi, ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’administration de la Défense nationale

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